Le « burn-out » bientôt considéré comme maladie professionnelle
Le syndrome d’épuisement professionnel lié à un trop plein d’activité, plus connu sous le nom de « burn-out », fait l’objet d’une lente démarche de reconnaissance en tant que maladie professionnelle.
Ainsi, le 28 mai dernier, l’Assemblée Nationale a modifié par amendement le projet de loi sur le dialogue social et de l’emploi pour y préciser que les maladies psychiques pouvaient être reconnues comme maladies professionnelles aux mêmes conditions que les autres affections.
Aujourd’hui, le « burn-out », n’est pas officiellement classifié comme une maladie professionnelle mais il est question d’introduire dans le processus d’élaboration des maladies à caractère professionnel la notion de « conditions de travail susceptibles d’avoir altéré » la « santé physique ou mentale » d’un travailleur (article add. 19 de l’amendement n° 676 de l’Assemblée Nationale).
La prise en compte des maladies psychiques, comme le « burn out » doit se faire par le biais d’un système complémentaire de reconnaissance des maladies professionnelles et non par inscription dans le tableau des maladies professionnelles dans la mesure où celui-ci n’est pas assez adapté à la complexité et à la spécificité de ces pathologies.